Revoir le paysage comme nature ...
Nous avons réalisés deux modèles exclusifs avec l’artiste Akira Kugimachi. Ce peintre originaire du Japon développe une technique très particulière à partir de pigments qu’il élabore lui-même avec des matériaux naturels.
C’est ainsi qu’il a peint avec des pigments minéraux, lapis-lazuli, corail, coquillage, marbre et cristal avec colle de peau, encre de chine sur le Polochon en cuir de veau naturel.
La nature interrogée par la lumière et l'infini d'une manière quasi philosophique est un sujet emblématique du travail de l’artiste. Sur l’un des modèles il est fait référence à la peinture Hasegawa Shorin-Zu du 16e siècle du Grand Maitre Hasegawa. Le deuxième fait référence à la forêt du château de Chambord.
Le Polochon est un sac hybride à la croisée de la mode, des métiers d’art et du design. Il est fabriqué à partir d’un savoir-faire exclusif qui a fait l’objet d’un brevet d’invention : le cuir flexible. Il a obtenu le Label de l’Observeur du design pour le caractère novateur de sa forme.
Le corps du Polochon est constitué d’une seule pièce de cuir et le procédé permet de lui conférer un volume inusité, une épure aux formes ovoïdes et sans arrêtes qui a inspiré Akira Kugimachi pour la réalisation de sa peinture.
Quelques mot sur le travail d’Akira Kugimachi.
La nature devient paysage quand elle est vue à distance par le prisme de l’interprétation esthétique. Ainsi le paysage est toujours lié à la vision d’un être humain qui pense et analyse le monde à partir du contexte qui lui est propre, en particulier dans l’esthétique occidentale depuis le XVIIIème siècle.
Avec Akira Kugimachi se produit un bouleversement de notre mode de représentation habituel : c’est comme si l’artiste supprimait la distance du spectateur pour se placer, nous placer, au milieu des éléments. Une vision
plus orientale des choses, qui s’autorise une multiplicité de points de vue, mais aussi un positionnement en opposition par rapport au paysage romantique en particulier : revoir une nature originelle, au-delà de la représentation moderne.
Son travail de recherche de matériaux particuliers pour élaborer ses pigments (pierre, coquillages, marbre, etc…) s’inscrit dans cette volonté de retrouver comme une permanence des éléments qui constituent le paysage, et cela par un double mouvement de pénétration de la matérialité des éléments et de représentation abstraite des formes.
La lumière n’est plus ce qui éclaire la nature depuis un point de vue unique. Akira Kugimachi semble retrouver le paysage comme une fonction sensorielle qui connecte l’être humain avec le monde extérieur par son intermédiaire : c’est la lumière qui fait le paysage, et la peinture elle-même.
« Les œuvres d’Akira Kugimachi sont comme une explosion de la lumière en infinies parties dans un espace noir et infini, rejouant sans cesse l’affinité de la matière avec la vie. »
Sally Bonn
- Fermeture par une sangle aimantée
- A l’intérieur : une poche zippée
POL1 : Longueur 45 cm - Hauteur 26 cm - Largeur 18 cm